Les Mains Serviables du pieu de Nice en action

Les Mains Serviables du pieu de Nice sont entrées en action ce samedi 10 octobre afin d'aider les personnes touchées par les récentes intempéries dans la région de Cannes.

Extrait du journal Nice-Matin du 11 octobre 2015 :

Dans ce dédale d'objets destinés au rebut, des regards bienveillants se croisaient, des sourires se partageaient... La bonne humeur propre à la joie de servir fut le fil conducteur de cette journée....

Bruno, de la paroisse de Cannes, remarque : "Nous sommes une église pragmatique : là où il faut, quand il faut, pour faire ce qu'il faut. J'aime ça. "

Les plus belles actions ne sont pas toujours prévues de longue date… La réactivité de l'épiscopat de la paroisse de Cannes le prouve. Dans les heures qui suivirent les tragiques intempéries du 3 octobre 2015, les dirigeants cannois établirent les contacts nécessaires à la mise en place d'une journée Mains Serviables pour le samedi suivant. À la demande de la présidence du Pieu de Nice, tout membre de bonne volonté fut sollicité pour venir en aide aux sinistrés.
 

Rendez- vous fut donné à l'église où se rassembla un premier groupe d'une quarantaine de personnes, augmentant au fil des heures pour finalement avoisiner une centaine de participants répartis sur les différents sites concernés.   

Le "chantier" était vaste et l'amorce réclama une certaine organisation. Mais une fois activées, les nombreuses mains se révélèrent pleinement efficaces et le service profondément utile.

M. Max F., figure syndicale du site, très investi depuis le début du sinistre, s'avéra très actif pour coordonner les actions dépassant même son champ de responsabilités, car « il faut bien le faire » répond-il humblement.

Au fil des appartements qui se vidaient, des bennes qui se remplissaient, l'élan de solidarité créa cet effet "boule de neige " où l'initiative de départ, juste et guidée par l’Esprit, entraîne des âmes bien disposées dans son sillage.

Sonia B., jeune maman d'une fillette de huit ans, décrivant le traumatisme des instants où la résidence fut envahie par les eaux, sa vaine tentative pour la quitter, et les efforts déployés pour retrouver refuge chez elle portant son enfant, ne tarit pas d'éloges et de remerciements pour le dévouement du groupe.

Véronique L., autre résidente visiblement touchée par notre service, exprime sa reconnaissance et souligne l'importance de l'entraide, évoquant l'acte solidaire de Pierre, son époux, qui a secouru une voisine âgée.    
 

Un couple de résidents italiens nous a surnommé leurs "anges de la boue", rapporte Sophie, de Toulon...

Cette tendre expression reflète le sentiment partagé de tous ce jour-là, que Jésus-Christ approuvait, car nous avions simplement servi nos semblables.

Article écrit par Pascale Acloque, directrice de la communication du pieu de Nice.