Communiqué de presse

Frère Caussé qualifie le soin apporté aux créations de Dieu d’« expression d’amour ».

Gérald Caussé a déclaré vendredi que préserver et prendre soin de la Terre et des enfants de Dieu est « une expression d’amour pour notre Créateur et le reflet de notre sincère gratitude envers lui ».

Gérald Caussé a déclaré vendredi que préserver et prendre soin de la Terre et des enfants de Dieu est « une expression d’amour pour notre Créateur et le reflet de notre sincère gratitude envers lui ».

Le plus récent membre du Collège des douze apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a parlé de la protection des créations de Dieu depuis le campus de l’université Brigham Young à Provo, en Utah, devant des centaines de personnes réunies pour deux conférences distinctes : l’une sur la gestion de l’environnement et l’autre sur la responsabilité de prendre soin des personnes dans le besoin.

L’invitation de frère Caussé aux personnes présentes était simple.

« C’est une invitation à agir », a déclaré ce natif de Bordeaux, en France. « En tant que disciples de Jésus-Christ, nous avons le devoir sacré de maintenir allumée la flamme de l’amour de Dieu dans notre cœur et de laisser sa lumière briller au sein de nos communautés. Le Seigneur nous demande d’être conscients du monde qui nous entoure – chose plus possible que jamais dans notre monde moderne – tout en restant ancrés dans la réalité et activement engagés dans les lieux où nous vivons et servons. »

Il a évoqué certaines des priorités de l’Église en matière de développement durable. Par exemple, dans le domaine des énergies renouvelables, elle compte plus de 800 installations produisant de l’énergie solaire sur site. Ces projets sont répartis dans 45 pays, et au moins 100 autres projets ont reçu une autorisation de construction. Il a également mentionné que l’université Brigham Young–Hawaï est sur le point de terminer la construction d’un microréseau solaire qui alimentera l’ensemble du campus, le temple de Laie situé à proximité et le centre culturel polynésien.

En plus de réduire les déchets et de préserver les fonds sacrés de la dîme, cette priorité accordée aux énergies renouvelables améliore l’accès à l’éducation et à une vie saine pour de nombreuses personnes, a déclaré l’apôtre.

« Par exemple, dans de nombreux pays en développement, l’utilisation croissante de l’énergie solaire par l’Église, combinée à des batteries de secours et à l’Internet par satellite, permet à nos lieux de culte de se transformer en salles de classe virtuelles tout au long de la semaine, a-t-il déclaré. Le programme BYU–Pathway, qui devrait atteindre 100 000 étudiants inscrits cette année, connaît une croissance rapide, notamment grâce à cette technologie, tout comme les cours d’accès à l’autonomie qui enseignent des notions telles que la gestion financière, la création d’entreprises, les bonnes pratiques de santé et la nutrition. »

Frère Caussé a également souligné l’importance que l’Église accorde au fait d’éviter le gaspillage. Outre le recyclage intensif du papier effectué dans le centre d’impression phare de Salt Lake City, l’Église exploite des dizaines de magasins d’articles d’occasion Deseret Industries, où le recyclage et la vente de biens d’occasion créent des opportunités de formation professionnelle pour des milliers de personnes confrontées à des obstacles à l’emploi.

De plus, aux États-Unis et au Canada, tous les déchets électroniques de l’Église sont détournés des décharges et soit donnés, soit démontés et recyclés.

« En fait, a-t-il déclaré, de nombreux ordinateurs usagés se retrouvent dans les foyers des étudiants du programme BYU-Pathway en Afrique, contribuant ainsi à lever les obstacles à l’accès à l’éducation. »

L’apôtre a également évoqué les efforts de l’Église en matière de conservation de l’eau. À titre d’exemple, l’Église a fait en début d’année l’annonce de l’installation de systèmes de contrôle intelligents dans plus de 3 000 lieux de culte situés dans ce que l’on appelle le « couloir des pionniers » de l’Ouest américain, notamment en Idaho, en Utah, en Arizona et certaines parties du Nevada, du Wyoming et du Montana. L’Église accélère le déploiement de ces systèmes, avec près de 1 800 installations prévues d’ici la fin de l’année.

Il a également souligné les efforts de l’Église pour protéger le Grand Lac Salé. En septembre, l’Église a annoncé une nouvelle transaction avec le Great Salt Lake Watershed Enhancement Trust qui permettra d’accroître l’apport d’eau au lac : un bail de 10 ans portant sur un volume annuel maximal d’environ 9 millions de mètres cubes d’eau.

Frère Caussé a déclaré : « Nous sommes reconnaissants des efforts inlassables de tant de personnes qui mettent leurs compétences, leurs talents, leur ingéniosité, leur créativité et leurs autres ressources au service de ce problème complexe, notamment ici à l’université Brigham Young et parmi les autres employés de l’Église. Nous sommes conscients des nombreux problèmes complexes qui entourent l’avenir du Grand Lac Salé et nous sommes prêts à contribuer à la solution aux côtés de tous les acteurs de notre communauté.»

Outre la conservation de l’eau, l’Église s’attache à faciliter l’accès à l’eau potable. À titre d’exemple, aux Kiribati, depuis 2022, l’Église et ses partenaires humanitaires ont construit cinq usines de dessalement à énergie solaire qui fournissent de façon durable un approvisionnement en eau à quelque 6 000 habitants, contribuant ainsi à réduire la mortalité infantile.

« Les dirigeants de l’interrégion ont l’intention de contribuer à la construction de dix autres usines dans tout le pays, a expliqué frère Caussé. Il s’agit d’une œuvre qui sauve véritablement des vies. »

Ce discours, préparé plusieurs semaines à l’avance, n’était pas la première fois que frère Caussé ou ses collègues Autorités générales ou officiers généraux ont abordé ce sujet important.

En 2023, par exemple, frère Caussé et D. Todd Christofferson, de la Première Présidence, ont parlé de la protection de la Terre lors d’une conférence au Brésil.

Frère Christofferson a dit : « Dans tous les aspects de notre intendance terrestre, notre amour pour Dieu et notre engagement envers Jésus-Christ seront un guide sûr, et nous permettrons assurément de faire du bien dans le monde. » Il a enseigné que « nous devons faire usage de nos bénédictions terrestres pour répondre aux besoins temporels et spirituels des gens de manière à leur permettre de connaître et de servir Dieu, et finalement hériter la vie éternelle. »

Plus tard cette même année, à Abou Dhabi, Patrick Kearon, du Collège des douze apôtres, a déclaré que prendre soin de la terre exige que chacun y contribue.

« Un effort concerté – où gouvernements, chefs religieux et communautaires, médias, entreprises, universitaires et familles œuvrent ensemble – est la voie à suivre pour atteindre le noble objectif de revitaliser la Terre et l’humanité tout entière. Puissions-nous accepter cela comme un commandement sacré », a déclaré frère Kearon.

Plus tôt cette année, Camille N. Johnson, présidente générale de la Société de Secours, a enseigné aux jeunes adultes du monde entier à « reconnaître le lien entre prendre soin de la Terre et prendre soin de son prochain. En prenant soin de la Terre, en embellissant notre environnement local et en aidant nos communautés à devenir plus autonomes, nous agissons en intendants sages de la Terre pour bénir la vie de nos voisins. »

En conclusion de son discours à l’université Brigham Young (BYU) vendredi, frère Caussé a enseigné que les disciples du Christ sont « appelés à honorer et à prendre soin de ses créations, à être une source de bénédictions pour leur famille, à fortifier leurs communautés et à édifier avec amour ceux qui les entourent ».

Il a ajouté : « Je témoigne que Dieu et son Fils, Jésus-Christ, vivent et nous aiment parfaitement. Ils ont créé cette Terre dans le cadre d’un plan divin pour nous bénir éternellement. En les suivant et en les servant fidèlement, nous trouverons la joie véritable et éternelle. »

Lire le discours complet de frère Caussé : « Prendre soin des créations de Dieu. »

Pour en savoir plus, consultez la page « Développement durable dans les activités de l’Église ».