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Les chercheurs sur le HIV demandent l’aide des biologistes de BYU

  C’est la quatrième cause de décès dans le monde et les chercheurs en sont encore à développer un vaccin qui soit efficace contre le SIDA, cependant un chercheur de Brigham Young Université s’efforce d’accélérer le processus.

  Des chercheurs qui travaillent à partir de tests cliniques d’un nouveau vaccin, ont demandé à Keith Crandall, président du département de biologie de participer à l’analyse d’une partie de leur travail.

  « Notre laboratoire travaille sur l’évolution du HIV depuis quinze ans. Nous avons fait les recherches, publié nos résultats, et travaillé sur la méthodologie. Ils sont au courant de nos recherches et nous ont demandé de participer, » a-t-il déclaré.

  L’étude récente est la première étude globale de la variation générique du HIV dans le pays.

  « J’ai été très surpris de voir que personne n’avait pensé à ce genre d’étude. On pourrait imaginer que le CDC (Centre de contrôle et prévention des maladies) serait intéressé parce qu’il faut comprendre ce qui se passe afin d’obtenir un vaccin correct. »

  Il a précisé que les données impliquées dans la recherche ont plus que doublé les séquences entières de l’ADN de la maladie dans la base des données générales nationales.

  Les chercheurs qui travaillaient sur la troisième phase d’essais cliniques du vaccin désiraient aussi voir comment se comportait le vaccin réel, si possible, et quelle protection il apporterait. Pour faire cela, les chercheurs ont engagé des patients à fort risque d’infection par le HIV mais qui n’étaient pas encore atteints par la maladie. Ces personnes ont subi des tests tous les trois mois sur une période de temps assez longue.

  « Lorsqu’ils sont devenus positifs aux tests, nous avons compris qu’ils avaient contracté la maladie dans les trois derniers mois, a expliqué Monsieur Crandall. D’habitude, les études sur les patients sidaïques prennent en compte ceux qui ont déjà les symptômes de la maladie or parfois ces symptômes n’apparaissent pas avant sept à dix ans. Le système immunitaire fonctionne bien dans sa lutte contre le virus, tout au moins au départ.

  Monsieur Crandall et ses collègues ont pris une séquence ADN du virus prélevé sur 349 patients qui avaient été récemment contaminés. Ils n’ont pas trouvé de preuves évidentes d’évolution différente du virus entre ceux qui prenaient le placébo et ceux qui étaient vaccinés.

  « Nous savions par les tests d’efficacité que le vaccin n’avait pas d’effets, mais nous espérions, au niveau moléculaire, que le vaccin pouvait ralentir l’évolution de la maladie. Ce qui ne s’est pas produit », a-t-il expliqué.

  Dans ce processus, lui-même et ses chercheurs ont développé quelques approches analytiques intéressantes pour comparer les séquences ADN de ceux qui étaient contaminés et de ceux qui ne l’étaient pas. Ces méthodes de recherche ont fait apparaître comme une nouvelle « carte routière » pour des analyses similaires des autres tests de vaccins contre le SIDA. Cette nouvelle approche est présentée dans la revue Molecular Biology & Evolution. Par Carrie A. Moore, Deseret News
 

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